
L’histoire est celle d’Esther, trentenaire parisienne enjouée. La jeune femme travaille dans le marketing et aspire à se faire embaucher dans la société dans laquelle elle est en mission. Avec son amoureux Vincent, elle projette d’acquérir un appartement. Lors d’une soirée, Esther fait une chute, et ne se rend compte qu’une fois rentrée chez elle qu’elle s’est blessée à la jambe. Cette plaie profonde deviendra, pour elle, une obsession. Esther développe une fascination pour sa propre chair, et commence à se lacérer elle-même, tout en cachant cette nouvelle passion à son entourage.

A sa sortie, c’est le choc. La presse française comme internationale salue la virtuosité de la jeune cinéaste, et Dans ma peau se constitue rapidement une renommée aussi bien auprès d’amateurs d’un cinéma transgressif inspiré de David Cronenberg que de spectateurs impressionnés par la dimension symbolique du film. Marina De Van décrira plus tard dans ses livres ses addictions et son rapport à la dépendance et à l’autodestruction, constituant déjà la matière de ce premier film.

Dans la peau apparaît également comme totalement précurseur de la vague de films d’horreurs français “radicaux” que connaîtront les années 2000 : Haute tension (2003) d’Alexandre Aja, A l’intérieur (2007) de Julien Maury et Alexandre Bustillo, Frontière(s) (2007) de Xavier Gens, Martyrs (2008) de Pascal Laugier, ou encore La Horde (2009) de Yannick Dahan et Benjamin Rocher.

Bien que s’étant installé comme une référence du body horror, Dans ma peau s’était peu à peu fait discret ces dernières années, que ce soit à la télévision, en vidéo à la demande ou en support physique, puisqu’aucune édition n’a vu le jour depuis le DVD qui a fait suite à sa sortie en salles. Et ceci pour une raison essentiellement technique : tourné en pellicule 35mm, le film a été post-produit en numérique. L’ensemble des images issues du tournage, les rushes, ont été numérisées en haute définition, avec toutes les limitations des solutions techniques de 2002. Il a été monté sur Avid, puis reporté sur pellicule en vue de la production des copies 35mm pour l’exploitation en salles. Ce qui tenait lieu de “négatif” du film était l’export de montage numérique, avec une qualité très en deçà des attentes d’aujourd’hui.

Lorsque nous avons entrepris, avec le laboratoire LTC Patrimoine et Severin Films, la création d’un nouveau master 4K aux normes actuelles, il a donc fallu numériser en 4K les 50 bobines de rushes, puis procéder à la reconstruction du film plan par plan, afin de reconstituer fidèlement le montage d’origine. Près de deux années de travail ont été nécessaire pour parvenir à un splendide nouveau master 4K HDR, approuvé par sa réalisatrice Marina De Van et par son directeur de la photographie Pierre Barougier.

Nous sommes heureux de vous proposer aujourd’hui cette édition que nous partageons avec Severin Films, disponible en deux versions :
- Le Combo UltraHD / blu-ray avec Slipcover, strictement limité à 500 exemplaires
- Le blu-ray simple du film, également limité à 500 exemplaires
L’UHD comme le blu-ray comportent le film en français et en anglais, avec sous-titres anglais sur le film et sous-titres français sur les bonus
Contenu du disque UHD :
- Le film en 4K HDR
- Commentaire audio de Marina de Van (en français)
- Bande-annonce française
- Bande-annonce américaine
Contenu du disque blu-ray :
- Le film en HD
- Commentaire audio de Marina de Van (en français)
- Introduction par Kier-La Janisse, autrice de Of House Of Psychotic Women, avec sous-titres français
- Exposed Skin, Interview avec Marina De Van, avec sous-titres français
- Fear Of A Female Cannibal, présentation de Barbara Creed, autrice Of The Monstrous-Feminine, avec sous-titres français
- Under The Surface, essai vidéo du Dr. Alexandra Heller-Nicholas, autrice de Of 1000 Women In Horror, 1895-2018, avec sous-titres français
- Bande-annonce française
- Bande-annonce américaine
- Courts-métrages de la FEMIS de Marina De Van : Bien sous tous rapports (1996) et Rétention (1997)
- Cadavre exquis (2012), court-métrage de Léa Mysius
- A Fermenting Woman (2024), court-métrage de Priscilla Galvez, avec sous-titres français

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